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"La satire est un élément fondamental de la démocratie (même si elle peut-être un outil des dictatures) donc du débat citoyen", entretien avec Thierry Vissol

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"La satire est un élément fondamental de la démocratie (même si elle peut-être un outil des dictatures) donc du débat citoyen", entretien avec Thierry Vissol

Entretien avec Thierry Vissol, Conseiller spécial Media & Communications, Commission européenne - Représentation en Italie.

Vous avez publié divers ouvrages consacrant une large part à l'image satirique et vous organisez depuis plusieurs années un concours intitulé "Una vignetta per l'Europa". D'où vous vient cette passion pour le dessin de presse ?
Thiery Vissol : Je suis de la génération '68 et d'avant la télévision. Bien que très grand lecteur de livres et de littérature européenne, mon enfance a été aussi bercée par les aventures publiées dans Tintin et Spirou, en particulier Blake et Mortimer qui reste pour moi l'un des plus grands classiques de la BD franco-belge. Avec la maturité et la contestation des ordres établis de la fin des années '60, avec mon engagement politique, j'ai évidemment évolué vers la BD plus adulte et satirique et les grandes revues de l'époque: Hara Kiri, l'Echo des Savanes (première version), Métal Hurlant, A Suivre, et bien sûr et toujours le Canard Enchaîné, Hara-kiri Hebdo puis Charlie hebdo, ah! Reiser, Frankin, Brétecher, Gir, etc.. Bien que grand lecteur d'essais techniques et historiques (et moi-même auteur) le roman graphique des Tardi, Ferrandez, Didier Comès, Baru, Gipi etc. me fascinent toujours. Mais, tant dans mon métier d'enseignant universitaire puis de fonctionnaire européen, je me suis toujours appuyé sur la satire graphique et littéraire comme élément de réflexion, comme point d'appui et contre-point, sur les thèmes de réflexion que je souhaitais développer. Ainsi dans mes premiers travaux sur l'histoire des lois sociales (début des années '80) je me suis appuyé sur la tradition goliarde, les fêtes des fous et carnaval. Nombre de mes cours sur l'économie et la monnaie européenne étaient illustrés de dessins satiriques (en particulier ceux publiés dans le Canard). En gros, pour moi la satire est un élément fondamental de critique des pouvoirs qu'ils soient économiques, politiques ou religieux. Je regrette que peu de dessinateurs satiriques ne maîtrisent pas suffisemment l'économie pour critiquer comme il se devrait les dérives et le ridicule d'un grand nombre de "spécialistes", qui parce qu'ils manipulent (parfois même mal) des modèles mathématiques complexes se croient capables de créer des lois économiques, en oubliant que l'économie est d'abord une sciences humaine et politique impossible à mettre en équation (Comme disait Francis Bacon déjà au 16° siècle: "calcul et mesure ne livrent que la peau des choses, reste à en connaître la nature"). Comment parler de politiques "d'ajustement" (d'autres disent de rigueur) en oubliant que ce ne sont jamais les "riches" qui s'ajustent... Bref pour moi la satire est un élément indispensable du débat démocratique, la mouche du coche qui aide à révéler la "nature" des choses.

Quels sont les objectifs et les modalités de ce concours de dessins sur l'Europe ?
L'objectif de ce concours, comme le laisse deviner ma réponse à la question précédente est de stimuler le débat démocratique critique (critique au sens cartésien du terme, c'est à dire débat constructif) sur les thématiques européennnes en Italie. En effet, l'union européenne et ses politiques sont justement "politiques" et doivent donc donner lieu à débat et discussion. Contrairement à ce que beaucoup disent les Institutions européennes sont démocratiques: il y a tant au Parlement qu'au Conseil une majorité politique qui varie en fonction des élections européennes et nationales. Elle est pour le moment en majorité conservatrice. Beaucoup de citoyens ou de commentateurs l'ignorent ou font semblant de croire que ce seraient des eurocrates qui du fonds de leurs bureaux bruxellois, bien loin du peuple décident de tout et de rien, y compris de la taille des bananes. Il n'en est rien. Les décisions, toutes les décisions, y compris celle éventuellement de réguler la taille des bananes sont politiques et décidées par les chefs d’États et de gouvernement et par le parlement qui est co-législateur. Par ailleurs, comme le montre la crise économique qui sévit depuis plusieurs années, ce n'est que lorsqu'un problème devient central qu'il commence à susciter l'intérêt de la satire, mais il arrive aussi que la satire puisse porter des problèmes à la lumière de l'analyse critique. La satire met en général le doigt là où cela fait mal. C'est un bon début pour parler du mal en question. Avec ses 5.000 euros de prix, le concours stimule aussi l'intérêt des dessinateurs pour les thématiques européennes. De fait depuis sa création en 2011, le nombre de candidats est passé d'une vingtaine à plus de 80 lors de la quatrième édition de 2014.
Les modalités sont les suivantes : le concours est ouvert à partir de fin mars/début avril par publication du règlement sur le site de la Représentation en Italie de la Commission européenne et sur le site de notre partenaire, la revue Internazionale (l'équivalent de Courrier International en France). Les candidatures doivent parvenir début juillet (les dates exactes seront publiées).
Les candidats peuvent être de toutes les nationalités de L'Ue ou d'un pays associé (nous avons eu des français, belges, hollandais, danois, grecs, suisses... pour autant que leurs dessins aient été publiés sur un média italien (papier ou on-line) enregistré comme tel auprès d'un tribunal et que le thème soit lié à une politique européenne. Les dessins doivent par ailleurs avoir été publiés entre mi octobre 2014 et la date de clôture des inscriptions.
Le jury, que je préside est composé de 2 fonctionnaires communautaires spécialisés dans la communication, de 4 journalistes spécialisés dans les affaires européennes (dont la responsable de la rubrique dessins satiriques de la revue Internazionale) et du vainqueur du concours de l'année précédente. Un vote on-line du public est organisé (avec système de sécurité pour éviter les votes multiples) entre la date de clôture et début septembre et compte pour 25% dans le résultat final. Les prix sont remis lors du Festival Internazionale à Ferrara (très jolie ville du Nord-Est de l'Italie) le premier week-end d'octobre. Tous les dessins sélectionnés sont présentés en grand format lors d'une exposition durant le festival et publiés dans un catalogue.

Dans votre livre E tutta colpa dell'Europa, comment avez-vous évoqué les eurosceptiques et les eurocritiques au travers de 56 dessins emblématiques ?
Justement comme dans beaucoup des mes travaux précédents j'ai voulu me servir de la satire (depuis le début du siècle dernier) comme contre-point à un discours critique serré sur le thème: "C'est tout la faute à l'Europe". En effet, c'est une expression - pour ne pas dire une affirmation prise comme une loi scientifique - qui jouit d'une grande popularité, sans pour autant que n'en soient démontrés les fondements, mais bien pratique pour ne pas rechercher les véritables causes et responsabilités des maux qui sont attribués à l'Europe. Ce qui ne veut pas dire, bien entendu, que tout aille pour le mieux dans le meilleur des mondes européens, loin de là. Mais, j'ai voulu montrer que l'Euroscepticisme pouvait être résumé par la loi de la Relativité d'Einstein E=mC2 : E (eurospeticisme) = M (Manque de Mémoire) x C (Complexité des institutions et mécanismes) x C (Confusion qui résulte du manque de mémoire et de la complexité). Les dessins satiriques utilisés touchent tous les thèmes que j'ai voulu traiter dans l'ouvrage et tous portent à réflexion critique (pas forcément eurosceptique !). La conclusion n'est pas que l'Europe va bien... mais qu'elle irait beaucoup mieux si elle existait vraiment (une vraie politique étrangère commune, un gouvernement économique, une fiscalité commune pour un vrai budget, pas le minable 1% du PIB actuel...). Un dessin de Agim Sulaj (vainqueur de l'édition 2012) résume bien mon propos : il montre un bateau en forme d'étoile au milieu de la mer et installé dans chacune des pointes de l'étoile un leader européen rame... chacun dans une direction différente !

On vous doit également un gros volume intitulé Toby, dalla pace alla guerra (1913-1918). Pour le coup, vous avez choisi d'illustrer ce texte inspiré d’un témoignage familial, avec des caricatures d'époque...
Effectivement, mon "Toby" est abondamment illustré de dessins satiriques et caricatures d'époque (mais aussi de peintures, d'affiches graphiques). Mais, ce qui l'explique est que "Toby" n'est pas un témoignage familial sur la période d'avant guerre et de la première guerre mondiale. J'ai, certes, utilisé les archives de mon grand-père limougeaud (qui travaillait en Allemagne avant le conflit, puis a passé 4 ans dans les tranchées autour de Verdun et sur le Piave en Italie, comme caporal d'infanterie, avant de devenir officier dans l'aviation en 1918) mais surtout comme prétexte et fil conducteur pour raconter l'histoire des jeunes européens pendant cette période. De fait le sous-titre du livre est: "Histoire exemplaire d'un soldat (ordinaire) européen". Des jeunes européens qui, comme lui, ont vécu dans un monde ouvert en pleine évolution sociale, politique et en croissance économique, déjà très internationalisé (on ne retrouvera le niveau d'internationalisation de l'Europe de 1913 que dans les années '70), qui avait foi dans le progrès scientifique et social, qui avaient des projets d'avenir (On peut parfois se demander si l'on a pas régressé depuis malgré 57 ans de construction européenne). Des jeunes européens qui se sont retrouvés - sans être absolument consultés - jetés par millions dans l'enfer pour y vivre, pour y tuer et pour y mourir comme des animaux infestés de parasites, dans la boue, le sang, l'urine et les excréments, les débris humains, la pourriture, les odeurs méphitiques, à la merci d'une hiérarchie le plus souvent incompétente, cynique, imbue de ses pouvoirs et surtout indifférente aux pertes humaines, aux conditions de (sur)vie et de mort de la jeunesse européenne. Je ne pouvais donc pas illustrer cette histoire humaine avec des images de guerre ou d'horreur, comme l'ont fait de multiples autres ouvrages. En premier lieu parce que, comme je le montre dans le texte, personne qui n'ait fait cette guerre (moi en premier) n'est en mesure d'en décrire ce que ceux qui l'ont faite ont pu vivre et ressentir. En second lieu, parce que les images "crues" suscitent souvent plus de voyeurisme que de réflexion ou d'empathie. C'est un peu comme dans le cinéma où, autrefois, l'on se contentait de suggérer l'horreur sans la montrer - mais avec grande efficacité (mais il faut du talent pour cela) - alors que de nos jours il faut et il suffit de montrer du sang qui coule, des corps qui explosent, etc. pour "faire vrai" sans que cela ne rajoute rien au fonds. En troisième lieu et surtout, parce que parler des hommes, c'est essayer de s'appuyer sur les sentiments et les sensations universels qui s'expriment mieux, selon moi, dans la poésie, la peinture, le dessin et la caricature (que je mobilise abondamment dans cet ouvrage) de ceux qui ont participé au conflit et qui sont le reflet de l'âme de leurs auteurs. Toutefois, là encore, il faut se garder de généraliser "la bonté" de la caricature. L'ouvrage est aussi une enquête sur le mensonge et la création de la haine de l'autre. Comme toutes les guerres, la guerre de 14 a été, tout du long, un vaste mensonge. Tout le monde mentait : des soldats qui ne pouvaient raconter leur véritable vécu au généraux en chef, en passant par la presse et les civils et ce, dans toutes les pays belligérants (le livre couvre principalement les 5 pays européens les plus importants : Allemagne, Autriche, Angleterre France et Italie). Et dans ce jeu de dupes, la caricature a joué un rôle essentiel pour stigmatiser l'autre, le ridiculiser, le faire haïr. Et puis finalement parce que, comme le montrent les multiples journaux de tranchées dans toutes les armées, malgré l'horreur, le rire est resté un moyen pour les soldats de conserver un peu de leur humanité.

Le dessin satirique vous permet d’évoquer le passé, vous sert à illustrer vos réflexions sur l’Europe actuelle, mais a-t-il encore un rôle à jouer en direction des « citoyens » ? De ce point de vue, vous notez une grande différence entre les pays européens que vous connaissez ?
Certainement, comme déjà dit, pour moi la satire est un élément fondamental de la démocratie (même si elle peut-être un outil des dictatures) donc du débat citoyen. Elle existe d'ailleurs dans tous les pays européens, mais son développement et surtout sa diffusion dans les grands médias (susceptibles, justement d'avoir un impact sur les citoyens) sont étroitement liés à deux aspects importants qui sont évidemment liés : d'une part, le niveau de liberté de la Presse dans chaque pays (pour cela voire le dernier rapport de Reporters sans-frontière) qui est loin d'être identique dans les 28 Etats membres (et le courage des rédacteurs en chefs); d'autre part, le statut économique et social reconnu aux artistes du crayon (ou de la tablette, de nos jours). Dans certains pays, le niveau de rémunération des artistes est très faible (quand ils sont publiés) et il n'y a pas de véritable statut juridique (sauf pour les quelques chanceux de quelques grands journaux), même parmi les grands dessinateurs reconnus internationalement beaucoup doivent exercer un autre métier pour survivre; dans d'autres, au contraire (comme au Danemark), le dessinateur professionnel a le statut de journaliste et peut vivre seulement de son art. Ceci dit, pour que la satire puisse vraiment jouer un rôle, il faut qu'elle soit acerbe et "to the point" (en d'autres termes pas "café du commerce" - raison pour laquelle le dessinateur doit être considéré comme un journaliste) et... n'oublie pas de faire rire. Pour moi, quelques dessins des gens comme Bo Bojesen (DK), Ioannis Ioannou (GR), Nicolas Vadot (FR/Bel), Tom Jansen (Hol), Mauro Biani (It), Sergio Staino (It) (et beaucoup d'autres, qu'ils ne m'en veuillent pas de ne pas les citer tous) sont mieux à même de faire comprendre les grands enjeux de notre monde et le cynisme des "puissants" que des centaines d'heures d'émissions stériles de télévision ou des milliers de tweets des politiciens et autres.


Propos de Thierry Vissol recueillis par Guillaume Doizy

"La satire est un élément fondamental de la démocratie (même si elle peut-être un outil des dictatures) donc du débat citoyen", entretien avec Thierry Vissol
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